Légumes Agrial surfe sur le « miracle » Créaline
La nouvelle usine agrandie de Créaline a été inaugurée le vendredi 15 mars. Le site, dont la capacité est triplée, a bénéficié de 15 millions d'euros d'investissements et vise l'export.
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« J'ai l'impression de vivre un nouveau Florette. » Ce vendredi 15 mars à Lessay (Manche), en aparté de l'inauguration de l'usine agrandie de Créaline, Ludovic Spiers, directeur générale d'Agrial, ne nous cachait pas une certaine émotion vis-à-vis du développement de l'usine de fabrication de purées et soupes fraîches.La jeune pousse connaît en effet, depuis son rachat par Agrial en 2008, des taux de croissance de 15 à 20 % par an qui ont nécessité ce deuxième agrandissement (le dernier datait de 2010). La capacité de production du site est ainsi aujourd'hui triplée et passe à 18 000 t.
1 000 m2 dédiés à l'innovation
Pour y parvenir, la coopérative a investi 15 millions d'euros. L'agrandissement du bâtiment décidé en 2016 s'est échelonné sur deux ans durant lesquels la production ne s'est jamais arrêtée. Il aboutit aujourd'hui au doublement de la surface qui passe à 8 000 m².En parallèle, la branche Légumes d'Agrial a doté le site de 1 000 m² de locaux dédiés à l'innovation et où sont confectionnées les nouvelles recettes. Le procédé de fabrication en « batch » (fournées) est conservé dans le but de garantir le goût des produits. Les équipes ont progressé de 80 personnes en 2016 à 140 personnes en 2019, et des recrutements sont toujours en cours pour accompagner le développement.
Relais de croissance au Royaume-Uni et en Allemagne
« Pour 2019, nous prévoyons un chiffre d'affaires de 30 M€ avec une production de 10 000 t. En 2018, nous avions réalisé un CA de 25 M€ », rappelle Jean-Noël le Carpentier, le directeur général de Créaline. Le développement du site passe désormais par des relais de croissance, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne avec des synergies commerciales mises en oeuvre avec les gammes de Florette.
Vu le rythme de croissance de l'activité, les dirigeants rêvent déjà de construire une nouvelle usine dont le lieu n'est pas encore défini. « Nous attendons d'avoir les retours de notre stratégie d'exportation », explique Ludovic Spiers.
Alexis Dufumier
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